Ce n’est pas pour rien si l’Etat a choisi, en 2009, de mettre en place le statut d’auto entrepreneur. A une période de crise, il fallait trouver un moyen de donner du travail aux actifs français. Et c’est ce que cette structure proposait de faire en donnant à chacun la possibilité de fonder sa propre société personnelle en toute souplesse, dans le secteur de son choix. Alors que faut-il savoir à propos de la micro-entreprise ? Quels sont ses atouts ? On vous en dit plus dans cet article !
Comment créer son propre statut d’auto entrepreneur ?
On aura rarement vu plus simple pour démarrer une activité professionnelle. Créer son statut d’auto entrepreneur est possible en se rendant sur le portail des auto-entrepreneurs ou en passant par le biais d’une société spécialisée telle qu’espace-autoentrepreneur.com. Vous devez remplir un formulaire en ligne et renseigner vos nom et prénom, vos coordonnées ainsi que le secteur et l’objectif de votre auto-entreprise (activité de services, achat et revente de biens…).
Une fois ce formulaire dûment rempli, vous n’avez pas besoin de vous déplacer physiquement. Votre demande est adressée au centre de formalité des entreprises correspondant à votre type d’activité, et vous vous verrez attribuer un numéro de SIRET. Ce dernier obtenu, vous serez immédiatement autorisé à commercialiser et à facturer vos produits ou vos services.
Il est par ailleurs tout aussi aisé d’y mettre un terme si vous finissez par changer d’avis. Un formulaire en ligne suffit à clôturer une micro-entreprise. Vous l’aurez compris, la flexibilité est le maître mot de ce type de structures !
Que faut-il savoir sur les règles de l’auto-entreprise ?
Il convient de bien distinguer le statut d’auto entrepreneur d’une forme juridique plus encadrée, comme l’EURL, c’est-à-dire l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée. Les deux sont gérées par une seule et unique personne, à la différence fondamentale que dans le cas de l’auto-entreprise, la personne du micro-entrepreneur peut être considérée comme sa propre société. Dans le cas de l’EURL, il s’agit d’une personne morale en propre, séparée de son dirigeant.
Par ailleurs, une EURL impose de rédiger des statuts juridiques complexes et de déposer un capital social, obligations inexistantes dans le cas de la micro-entreprise. Vous trouverez plus d’informations sur les différentes structures juridiques en vous rendant sur Entreprise et Compagnie.
Au contraire, les règles s’appliquant aux auto-entrepreneurs se veulent allégées au possible. Ils doivent en effet tenir un carnet de recettes, ainsi qu’un carnet d’achat à jour s’ils sont amenés à en faire dans le cadre de leur activité. Ils doivent par ailleurs garder l’ensemble des devis et des factures émis à l’intention de leurs clients. En cas de contrôle fiscal, ils sont ainsi en mesure de les présenter en bonne et due forme. Et ce, jusqu’à 10 ans après la fin éventuelle de la société.
Autre contrainte, le chiffre d’affaires de la micro-entreprise ne peut dépasser 70 000 euros dans le cadre de prestations de services, et 170 000 euros s’il s’agit d’une activité de revente de marchandises.
Zoom sur les avantages de la micro-entreprise
Mais en contrepartie de ces menues contraintes, le statut d’auto entrepreneur est plein d’opportunités. Il peut par exemple être cumulé sans la moindre entrave avec un contrat au sein d’une entreprise privée, ou avec une fonction publique. Un excellent moyen d’arrondir ses fins de mois, de mettre en pratique un projet professionnel longuement réfléchi ou encore d’entamer une reconversion professionnelle sans risquer de perdre sa source de revenus principale.
Les micro-entrepreneurs sont par ailleurs exemptés de TVA, ce qui leur permet d’être plus compétitifs que leurs concurrents en termes de prix.