Sécurité et protection des chantiers et des rassemblements : quels accessoires utiliser ?

palissade de chantier

Dans la plupart des grandes villes européennes, surtout en France, les barrières de chantier s’ouvrant sur une voie publique sont réglementées. Cette fameuse réglementation découle a priori d’un arrêté préfectoral qui reprend les dispositions et les mesures prises pour assurer la sécurité sanitaire au sein du département. À cet effet, tout chantier de construction peu importe l’ampleur des travaux doit être délimité par une barrière de protection rigide et résistante pour éviter les risques d’intrusion et limiter les risques d’accident.

L’importance de la clôture de chantier sur un chantier de construction

Avec des mesures de protection bien définies, on peut facilement empêcher l’accès des personnes malveillantes ou non autorisées sur un chantier. Premier élément indispensable à mettre en œuvre en amont des travaux et faisant partie intégrante de l’installation de chantier, la clôture de chantier s’impose durant le délai d’exécution prévu pour les travaux. En effet, l’installation d’une clôture mobile est requise pour n’importe quel projet de construction. Cette option constitue une base pour l’adoption des autres mesures de protection des engins et du personnel.

La clôture de chantier assure une protection optimale du chantier en sécurisant l’ensemble de son périmètre. Elle devra alors recouvrir tout le périmètre du chantier avec des différents types de matériaux comme le grillage ou encore la palissade. Elle permet une délimitation de la zone du chantier pour un contrôle d’accès plus pratique et plus efficace. Elle sert aussi de barrière de protection écologique envers l’espace environnant pour limiter les risques d’accident et protéger au mieux les passants et les habitants dans l’entourage du chantier.

Un chantier de construction accueille plusieurs personnes en même temps. Ces personnes peuvent être des travailleurs, des responsables techniques et de la gestion du chantier, des contrôleurs, des livreurs de matériaux, des ouvriers, des manœuvres ou tout simplement des visiteurs et des stagiaires. Sans barrière de chantier, il est difficile, voire impossible de surveiller les mouvements effectués à l’intérieur et à l’extérieur du chantier. À cet effet, il est alors primordial d’installer un portail associé à la palissade de chantier pour faciliter le contrôle des entrées et des sorties sur les lieux. Cette mesure de sécurité est aussi importante pour la protection des engins et des matériaux.

Les dispositifs concernant les panneaux

A priori, une palissade de chantier se constitue de panneaux et de socles. Pour pouvoir assurer une protection totale du chantier, ces panneaux doivent répondre à trois principaux critères : un aspect optimal, une rigidité accrue et une bonne résistance. Dans leur ensemble, ils doivent présenter une excellente tenue aux différentes contraintes climatiques, notamment le vent et la pluie sans restreindre les espaces réservés aux circulations et aux travaux.

En moyenne, un panneau doit faire entre 1 et 1,50 m de hauteur avec une longueur maximale de 2,50 m. Pour permettre une évacuation des eaux venant du chantier, un espace de 12 cm devra être gardé en partant du sol. Il devra présenter un aspect anti-affichage et dissuasif depuis l’extérieur pour faire comprendre que la zone du chantier est interdit au public. Il se constitue d’un cadre monobloc avec des bouchons aux extrémités et une lisse horizontale recouvrant son sommet. Cette lisse horizontale peut servir de main courante et ne devra pas dépasser 4 cm de hauteur. Des piétements par tube carré ou rond serviront à fixer le panneau sur le socle.

Les dispositifs concernant les socles

Les socles ont pour fonction de maintenir les panneaux pour obtenir une bonne tenue de l’ensemble. Ils doivent aussi respecter des normes pour le bon déroulement des travaux. A priori, leur emprise ne devra pas excéder 20 cm s’il s’agit de socles positionnés en ligne continue et 10 cm pour les socles ponctuels. Pour le cas des clôtures mobiles, les socles doivent donc permettre une manutention à la main. Dans le cas des clôtures fixes, les socles seront scellés au sol avec une épaisseur ne dépassant pas les 20 mm. Le scellement se réalise souvent par chevilles ou à l’issue de procédés similaires.

La profondeur du socle ne devra pas dépasser les 130 mm sur chaussée et les 60 mm sur les trottoirs. En général, les socles doivent être pourvus d’orifices pour permettre la fixation des pieds du cadre de la clôture. Ils doivent aussi avoir une excellente tenue dans le temps. En fin de chantier, ces socles devront être enlevés sur place.

Les différents types de clôtures de chantier

On distingue de nombreux types de clôtures de chantier dont les plus utilisés sont : la barrière munie de rehausse en grillage, la barrière métallique et la barrière à cônes & lisses. La barrière avec rehausse en grillage est le premier type de grillage de chantier utilisé dans le domaine de la construction. Elle procure un aspect plus transparent du chantier tout en assurant la sécurité de la zone délimitée du chantier. Une barrière en grillage devra contenir une partie basse pleine d’une hauteur de 1 m et une partie haute à rehausse grillagée. Ces deux parties peuvent être désolidarisées ou non selon les modèles. Pour être bien résistant au vent, le diamètre du fil qui constitue le grillage ne devra pas être en dessous des 5 mm. Aussi, la maille devra être résistante aux effets de torsion sans dépasser un module de 80 * 330 mm pour éviter qu’un objet ne soit passé à l’extérieur du chantier à son insu.

Les barrières métalliques sont plus robustes et plus résistantes que les barrières à grillage. Elles assurent une délimitation idéale du chantier pour une sécurité optimale. Une barrière métallique se constitue de cadres métalliques en tube d’une longueur variable entre 1 à 2,5 m. Pour former une clôture de chantier parfaite, les barrières métalliques sont liées entre elles par un système d’attache spécifique et solidaire : crochet ou barillet.

On distingue aussi des types de clôtures de chantier qui se forment essentiellement de cônes et de lisses. Ces cônes sont souvent en polyéthylène et sont pourvus de trous pour la fixation. Les lisses quant à elles sont en PVC et sont pourvues d’un système d’accrochage spécifique.

Quelques points importants à retenir sur les clôtures de chantier

La clôture de chantier devra présenter des caractéristiques particulières pour pouvoir assurer son rôle. En premier lieu, elle devra être facile à installer, de manière à procurer un gain de temps pour la pose et le retrait. Elle devra aussi avoir des dimensions compactes pour l’optimisation du transport de l’espace de stockage, des phases de chargement & déchargement. En dernier critère, elle devra être bien solide et résistante pour garantir la sécurité des employés, des piétons et des passagers qui se trouvent à proximité du chantier et pour constituer une barrière de protection contre les éventuelles tentatives d’intrusion.

Il est à noter que l’installation d’une barrière de chantier donnant sur une zone publique devra faire l’objet d’une autorisation au préalable. Cette demande d’autorisation devra être transmise auprès de la DGV ou Direction Gestion Voirie au plus tard 10 jours avant la pose de la barrière. Cette dernière devra être dépourvue d’affichage et visible de jour comme de nuit. Autre point important à souligner, les clôtures de chantier doivent être positionnées pour permettre un accès optimal aux piétons. À cet effet, on doit obligatoirement laisser un passage pour piéton d’une largeur minimale de 1,40 m le long du grillage. Il est aussi important de vérifier que la présence de ces clôtures ne présente aucune gêne pour l’accès des commerçants, des résidents et des véhicules aux environs.

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